Chargée de convertir en basse tension l’énergie électrique du secteur EDF l’alimentation est garante de la stabilité, de la durée de vie et de l’évolutivité de votre PC et de votre propre sécurité.
Il existe sur le marché des centaines de modèles différents, de 15 à 300 euros, délivrant un courant de qualité très varié, du pire au meilleur et de toutes les puissances.
Voici quelques conseils pour faire un choix éclairé.
Une alimentation est probablement le composant le plus complexe à évaluer.
Il y a tout d’abord les trois spécifications de base : puissance, efficacité et modularité. Côté puissance, sachez qu’un PC de base, même doté d’une carte graphique performante, consommera rarement plus de 350 watts au maximum et plutôt 80 à 100 watts en moyenne. Dans tous les cas, il est parfaitement inutile de céder aux sirènes du marketing et d’opter pour un bloc de plus de 750 watts, valeur déjà énorme dans l’absolu.
Le second critère est l’efficacité ou de rendement, symbolisé depuis maintenant quelques années par le logo « 80+ » estampillé sur la quasi-totalité des modèle.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’intérêt d’un bloc « 80+ Gold » par rapport à un « 80+ Bronze » n’est pas tant d’économiser quelques euros par an d’électricité » mais plutôt de réduire fortement l‘auto-échauffement ce que limite par ricochet le bruit du ventilateur interne. Les meilleures alimentations ne l’utilisent d’ailleurs même pas jusqu’à 50% de la charge nominale, ce qui les rend totalement silencieuses la plupart du temps. Enfin la modularité permet de disposer de jeux de câbles qu’on ne connecte que si l’on s’en sert, afin de diminuer l’encombrement du boitier et d’offrir une meilleure circulation du flux d’air à l’intérieur de la tour.
Coté qualité, rien sur l’étiquette ne vous permettra de juger efficacement un bloc d’alimentation. La qualité du courant électrique se juge sur de très nombreux critères électriques. On y trouve d’abord les perturbations électromagnétiques émises par le bloc.
Elles seront d’autant plus nombreuses si le bloc est de mauvaise qualité. On mesure aussi la stabilité du courant délivré aux composants, et en particulier les micro-oscillations de la tension appelées « ripple ».
Plus le ripple est élevé plus les condensateurs présents sur les étages d’alimentation de la carte mère ou de la carte graphique seront mis à rude épreuve… et plus leur durée de vie diminuera.
Enfin, l’efficacité des protections en cas de surpuissance ou de court-circuit est également primordiale en cas de problème.